Maladies psychiques : dépression et anxiété

« C’est un malade mental celui-là ! » Qui n’a pas déjà entendu ou prononcé cette phrase…
Nous parlerons donc plutôt ici de maladie psychique ; et plus particulièrement, celles qui touchent le plus grand nombre. Environ un quart de la population française a souffert, souffre ou souffrira de dépression ou d’anxiété.
Davantage évoquée depuis la pandémie mondiale du COVID 19 et les confinements, la santé mentale reste encore un sujet tabou dans notre société.
L’incompréhension provoque souvent le rejet ou la mise à distance. C’est pourquoi cet article propose un éclairage sur les troubles psychiques.

Quelles sont les causes ?

Dans le cas de la dépression ou de l’anxiété, les causes peuvent être multiples. Encore faut-il identifier la maladie, ses origines et gérer ses conséquences à plus ou moins long terme.

Depuis quelques années, le surinvestissement au travail, la pression exercée par certaines hiérarchies porte un nom, le burn-out. Petit à petit la reconnaissance d’une souffrance réelle, sa mise en mots, permet de trouver des stratégies pour l’éviter, la prendre en compte et admettre qu’elle nécessite un traitement.

Les « accidents de la vie », deuil, maladie… le contexte familial, le milieu de vie, les événements autour de nous ou même plus lointains (guerres, attentats, réchauffement climatique…) sont autant de facteurs déclencheurs de dépression ou d’anxiété.

Épisodes de vie ou long chemin, ces maladies doivent d’abord être diagnostiquées.

L’entourage amical, professionnel ou familial joue là un rôle important. Le sujet n’a pas toujours conscience de l’aspect pathologique de son état ou de l’admettre. D’un autre côté, il peut essayer d’exprimer sa souffrance et ne pas être entendu ou compris.

Cette non-reconnaissance par la personne ou son entourage qui évoquera une « simple déprime » ou même un déni peut retarder le diagnostic.

Comment cela se manifeste-t-il ?

Nous ne réagissons pas tous de la même manière aux mêmes événements. Ce qui sera traumatique pour un ne le sera pas pour un autre ou dans une moindre mesure.

Les alertes symptomatiques sont nombreuses mais peuvent faire penser à d’autres pathologies ; des pleurs incontrôlables aux attaques de panique en passant par un épuisement chronique ou des douleurs (souvent abdominales, mais aussi migraines, état nauséeux).

La tentation du repli sur soi, l’isolement progressif ou soudain, l’impression de ne plus faire face sont des signaux d’alerte à ne pas négliger.

Quelles sont les solutions à apporter ?

Après la reconnaissance et l’acceptation vient le temps du traitement.

Il peut s’agir d’un accompagnement par un thérapeute (psychologue, psychiatre…) qui passera par la parole ou d’une thérapie comportementale assurée par les mêmes professionnels qui va demander un engagement physique en complément de la mise en mots.

De plus en plus d’activités thérapeutiques sont reconnues notamment pour éviter le recours systématique à la médication ou en complément de celle-ci.

L’activité physique en fait partie. Soit douce comme le Tai-Chi ou le Yoga, soit plus intense comme la course, le renforcement musculaire, elle doit être adaptée.

S’il est préférable de pratiquer en groupe pour ne pas s’isoler socialement, ce groupe peut faire « peur » (jugements, meilleures performances, meilleures conditions physiques) mais également se révéler être un réel soutien. Et finalement, la pratique encadrée avec des coachs formés assure de bonnes conditions qui permettent de lâcher prise… dans la mesure du possible.

Événement du mois !

En cette fin novembre, la Maison Sport Santé du Grand Mantois s’est impliquée dans diverses actions dans le cadre de Movember qui depuis 2003 œuvre à la santé masculine notamment par la prévention du cancer de la prostate, du cancer des testicules, de la santé mentale et du suicide.

49 adhérents ont relevé le challenge des 60 000 pas au cours du mois pour évoquer les 60 hommes qui se suicident chaque heure à travers le monde.

Plus de 90 photographies, visibles sur le compte Instagram et la page Facebook de la MSS, ont été réalisées, coachs et sportifs arborant la moustache qui symbolise ce mouvement.

Pour plus d’informations : https://fr.movember.com