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Hyperglycémie : l'activité physique peut-elle faire monter ma glycémie ?

L’activité physique, quelle que soit sa forme, en plus des bienfaits physiques, psychiques et sociaux communs à tous et toutes, contribue à restaurer l’équilibre glycémique dans le cadre d’un diabète.
Bien que bouger fasse généralement baisser la glycémie, exposant à un risque d’hypoglycémie (risque de mieux en mieux prévenu et contrôlé), il ne faut pas oublier l’autre possibilité : l’hyperglycémie.

Pourquoi peut-elle s’installer ? L’hyperglycémie est principalement due au stress ou au contexte inhérent à certaines pratiques (compétition, activités de courte durée d’intensité élevée …). Ainsi une poussée d’adrénaline peut être à l’origine de l’augmentation de notre glycémie. Elle peut également s’installer quand on est déshydraté. Effectivement, la déshydratation augmente la concentration du glucose dans le sang, il faudra faire particulièrement attention lors des journées chaudes et humides.

Quelles pratiques adopter ? Il faut les différencier selon le type de diabète. Comme pour prévenir l'hypoglycémie, il ne faut pas hésiter à se tester avant/pendant/après la séance.

Pour un diabète de type 2, si la glycémie est > 2.50g/l il faut s’abstenir de pratiquer une activité physique intense et attendre que la glycémie soit plus basse. Une activité à intensité plus faible (marche, ménage, gymnastique douce, Pilates…) peut être adoptée selon qu’on se sente bien ou non. Dans ce cas, il faudra bien boire et repérer les signes de l’hyperglycémie (soif importante, nausée, fatigue sévère, vision floue ou maux de tête).

Pour un diabète de type 1, en plus des bonnes pratiques citées ci-dessus, contrôler la cétose à l’aide du matériel adapté est nécessaire. La suite donnée à notre activité physique dépend alors du taux de cétone présent."